Sortie à Presles, le 24 Juin 2017

C’était un samedi matin, plus précisément le 24, à 7h00. Oui, 7h00 ! … Nous sommes tous d’accord, c’est trop tôt !

Mais, au moins, il n’y avait pas un bruit pendant le trajet, tout le monde finissait sa nuit. De plus, ce départ matinal nous a permis d’arriver à 10h au gîte !
La petite troupe était composée de 12 personnes : Valériane, Emma, Ludivine, Kélian, Gabriel, Théodore, Arthur, Loris ainsi que Papy Fred, Sabine, Frank et moi (Thibaut).

C’est après avoir posé les sacs au gîte, prit le matériel de grimpe et les pics-nics que nous partîmes à la conquête du secteur « Rocher des Nugues », une falaise de Presles.
Presles est un tout petit village avec presque aucun habitant, mais ils ont décidé de faire, la seule nuit ou nous dormions là-bas… un concert de Jazz !!! Papy a déjà peur pour sa nuit !

Bref, il est 10h30 quand nous arrivons au pied de la falaise. Après avoir délocalisé un couple de grimpeurs (en fait, ils sont plutôt partis faire des 7c de 30 mètres, un peu plus loin) et fait un rapide rappel des manips, la grimpe commence.
Un 4c bien spécial pour notre ami Théodore, qui vient de décider qu’il allait grimper toutes les voies de son week-end en tête. Emma et Ludivine, elles, se sont attaquées à une voie un peu plus compliquée et après deux ou trois chutes, ça y est, le relais est atteint. Une fois que toutes les voies du secteur furent réalisées, toutes les dégaines récupérées et, bien sûr, un bon pic-nic avalé, à l’unanimité, la baignade dans la rivière fut préférée à la grimpe.
C’est vrai qu’il commençait à faire très chaud.

Il fut d’abord question de se baigner sur une petite plage repérée sur la carte mais, à notre arrivée il y avait bien une plage mais qui ne devait pas faire plus de 15 mètres de long et déjà colonisée par un groupe de jeune. C’est donc à côté d’un camping que nous réussîmes à trouver un endroit sympa.
Quelques batailles d’eau, des plongeons et un sauvetage de tong par Frank, voilà à peu près le résumé de cette fin d’après midi !!

Ah non ! Il a aussi fallut que Frank  sorte du parking dans lequel il s’était garé, et pour cela, il fallait qu’il passe sous la barre de hauteur à 1m90 de haut. Bah, comment a-t-il fait pour rentrer s’il ne peut pas sortir ??? En fait, il a juste forcé et c’est passé, mais en frottant le toit de son petit bolide !!! Du coup, pas très motivé pour recommencer une deuxième fois, c’est avec l’aide de 6 ou 7 jeunes dans sa voiture qu’il a pu ressortir sans soucis. Maintenant, il va falloir préparer à manger…

Nous avons péniblement réussi à trouver une casserole, une marmite (vous appelez cela comme vous voulez), une bassine pour faire des pattes pour 12 quoi !! Le repas était donc composé de, non pas 1, ni 2, mais 3 salades bien nettoyées (qui donnent des muscles, y paraît !), ainsi que des pates bolognaises agrémentées de quelques cailloux….. Là encore, merci Théodore ! Tu as gagné le droit de faire la vaisselle !

Après une petite promenade dans Presles, ou plutôt les champs et le cimetière de Presles (certains vous dirons qu’elle faisait 2km), la nuit arriva. Le concert de jazz nous a occupé 5 minutes, mais ne nous a pas empêché de dormir. Par contre, c’est vers 1h30 (oui, du matin, c’est encore trop tôt !) qu’un orage a éclaté et que, notre ami Théo s’est rendu compte qu’il était tombé malade…
De plus, un certain José s’était volatilisé dans le gîte. Je ne sais pas s’il a été retrouvé, mais ce que je sais, c’est que la personne qui le cherchait, en rentrant dans la chambre, a trouvé un Fred enragé qui commençait à en avoir marre de pas pouvoir « pioncer » (je vous laisse imaginer la scène…).
La légende dit que toutes les filles, Arthur (dans la même chambre que Théodore) ainsi que 1 ou 2 autres garçons n’ont rien entendu du tout…

C’est donc fatigués pour certains, « explosés » pour d’autres ou encore endormis que nous partîmes à la conquête de « Festival », le deuxième secteur du week-end. C’est ici que l’intégralité du groupe à du réaliser la plus belle séance de sa vie en extérieure, avec en prime, une course entre Arthur et Théodore dans deux 6a, et en tête ! (et oui, il l’avait bien dit). Le nom du gagnant sera laissé à l’appréciation de l’arbitre, notre Papy Fred, qui passa l’après midi dans son hamac !
Il l’avait mérité, lui aussi s’était attaqué à un 6a qu’il surnomma «monolithe» et à qui il n’a pas laissé de seconde chance. Emma, Ludivine et Kélian ont préféré défier un 6b/c en moulinette. Kélian arrivera jusqu’en haut.
C’est sur l’admiration d’un 9a (en fait, on l’a juste regardé !) que ce weekend se termine.

Un grand merci à Sabine (la maman de Kélian) pour avoir permis aux filles de venir, à Fred pour nous avoir accompagné lui et son fameux diplôme de SNE, ainsi qu’à Frank pour l’organisation, les courses, les salades et le transport. Une petite pensée pour Pierre, parti à l’étranger pour une course de moto et à Alex qui à dû laisser sa place à Sabine.

Thibaut