Sortie alpi: Arête du Gerbier – Villars de Lans
Avertissement : le texte qui suit ne doit en rien vous décourager de faire des sorties alpi,
L’alpi, c’est cool !
En raison du brouillard annoncé le weekend du 8-9 octobre (et surtout le dimanche) sur la Vanoise, la sortie weekend s’est réduite à une journée et quelle journée !
Le nouveau programme était de se rendre à Villard de Lans dans le Vercors (au dessus de Grenoble) pour aller faire l’arête du gerbier en utilisant la voie du pilier martin. Départ 7h30 de Villars Les Dombes pour Denis, Nathalie, Loris et Floriane. Arrivée à Villars de Lans à 9h30 (on ne traîne pas avec Denis !) pour rejoindre Cyrille et Julienne.
Une petite marche d’approche plus tard (une heure trente tout de même voir deux heures…) nous arrivons au pied du pilier Martin. Malheureusement un groupe nous avait précédés et vu que les cordées n’étaient pas décidées à avancer plus vite qu’un binôme par longueur (c’est à dire une vitesse proche de celle de l’escargot) les encadrants décident que nous allons finalement faire le pilier des marmottes, juste à côté mais beaucoup plus terrain d’aventure, afin d’arriver plus vite sur l’arête. Mais faut-il vraiment changer le plan de départ : réponse à la question plus tard…Heureusement la 4G passe au sommet des reliefs et l’on peut regarder (succinctement… !) le tracé de la voie (parce qu’il existe un tracé ? ). Deux cordées partent donc composées de Floriane en tête, Denis, Loris et de Cyrille, Julienne, Nathalie.
Le terrain d’aventure porte en tout cas bien son nom et en essayant de tracer son chemin au milieu des voies voisines (beaucoup mieux équipées mais beaucoup plus dures également). Votre trésorière a bien failli rester coincée sur une vire (mais alors qui vous aurait embêté avec les dépenses à surveiller ? ). Après quelques dizaines de minutes (mais qu’est ce que le temps passe vite sur une vire ! … ou pas !), au froid parce que bien sûr le soleil ne veut pas montrer le bout de son nez, la cordée suivante vient à son secours, Cyrille en tête. Mais c’est Nathalie qui viendra prodiguer ses supers conseils pour que la désescalade se passe du mieux possible. Après ce léger (…long) contretemps il est temps de repartir à l’assaut, Cyrille en tête. Le brouillard commence à monter (et dire qu’on voulait y échapper en venant sur le gerbier !), et il est tout de même difficile de progresser tranquillement vu le peu de possibilités qui s’offrent à nous afin d’assurer nos coéquipiers. La dernière longueur est épique, les cailloux sont peu stables et Denis et Loris sont arrosés gracieusement de pierres en contrebas (encore désolés…). Conclusion de Denis à la question de départ : ne jamais changer le plan prévu, pour preuve cette voie de M***e !
Finalement nous finissons par arriver sur l’arête et nous suivons Denis qui prend la tête du groupe. Le brouillard nous entoure complètement (l’avantage est qu’on ne voit pas le vide sur le rasoir de l’arête !) et avec une progression tantôt debout, tantôt à califourchon, tantôt à quatre pattes nous atteignons le rappel final de vingt mètres.
Il ne reste plus que la descente d’une heure trente pour retrouver les voitures et mettre fin à cette journée longue (il est quand même 18h30 – 19h00), épique et qui ne s’est pas couronnée par une superbe vue sur la vallée mais plutôt, entourés d’un super manteau glacial de brouillard.
La bière était bienvenue et à l’heure de l’apéro pour une fois !
Merci tout de même à nos encadrants : si ce ne fût la plus belle des sorties alpi, on s’en souviendra !
Flo